sábado, 26 de febrero de 2011




Laisse la venir
En gélatines mélancoliques.
Que rien ne l’altère
Accoudée à la fenêtre,
La contemplation.
De grandes lueurs,
Le soleil des morts.

Saveur de ton tourment
Sa terre promise en patience,
Depuis ton millier d’années,
La lumière dans l’œil du cyclone.
Tu envisages sa violence
Avant des regrets plus féroces.

La tempête est convulsive
Et la mésintelligence des autres,
Primordiale.
Mais la douleur,
Désavouée,
Tu abuserais
Comme d’une enfant
Ta propre prophétie.
Dans tes rêves de gosse
La béatitude exigeait le mal,
Celui d’un passage clairvoyant
À travers la souffrance innocence.


( Extrait de "Le prénom de l'existence"  de Laurent Perrot )

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