L’exaltation de la connaissance
Est une maladie judicieuse
Dont la fièvre m’assagit
Dans la présence incommensurable de l’esprit.
Avec la peur arrachée du ventre
Et le paradoxe des certitudes
Je célèbre le monde en toute quiétude.
Je ne suis plus le mendiant de la vieille communion
La charité des exégèses me dégoute
Dieu est mort et c’est ainsi que je l’aime,
Dieu est mort,
Qu’il nous soit temps de vivre
En liberté de toute genèse.
Toujours la justification du mythe est séduisante
Mais son amour est babilan.
Le rideau refermé,
C’est l’énigme qui applaudit
Et l’élucidation qui succombe.
Ah! Comme l’approche des grandes causes me tourmente!
L’émerveillement du mystère me sera-t-elle à jamais fulgurance?
Je m’attarde dans le quotidien
Comme assis dans un théâtre vide,
Il n’y a plus pour moi de fin qui soit concrète,
Seule une magie des choses et des êtres
Me révèle la danse harmonieuse des formes
Je m’avise à chaque seconde de ce qui n’est pas utile
Et ne cessera jamais de me surprendre
Nature, Cieux, Cosmos ...
La beauté de l’univers
Est un nom insoupçonnable.
( Extrait de "Le prénom de l'existence" de Laurent Perrot )
( Extrait de "Le prénom de l'existence" de Laurent Perrot )
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